Urbanisme et aménagements

Face au réchauffement climatique, il devient prioritaire de repenser les projets d’urbanisme, les déplacements, la place de la nature en ville et les consommations d’énergie. Objectif : améliorer le bien-être de chacun dans un environnement apaisé, une ville « des courts chemins », où l’on peut facilement se déplacer à pied ou à vélo.

Plus de la moitié de la population mondiale vit en ville, c’est 80% en France ! voir lien du centre d’observation de la société. Les villes, lieux de vie, d’échanges et de consommations sont des assemblages complexes qui répondent à de multiples fonctionnalités et qui doivent faire face aux nouveaux enjeux sociaux, climatiques, énergétiques, économiques et environnementaux ou démographiques. Il faut donc aménager des villes selon des impératifs à la fois écologiques, sociaux, économiques et techniques.

Les pays scandinaves nous devancent largement en matière environnementale : En 2014, Copenhague est devenue la capitale verte d’Europe. Cette «  smart city  » a entamé une politique de développement durable qui s’appuie sur la technologie, avec la mise en place de poubelles connectées.

L’urbanisme durable

C’est une nouvelle manière d’envisager les espaces urbains. Plusieurs impératifs doivent être conciliés :  

  • Écologique. Il s’agit de concevoir le rapport entre la ville et la nature.
  • Social. Cet aspect de l’urbanisme va de pair avec l’impératif écologique. L’Urbanisme durable est synonyme de bien-être, d’équité et de cohésion sociale
  • Technique. Dans une optique de bien-être, ce modèle accentue la qualité de vie dans les villes, via une réorganisation optimale de l’espace.  
  • Économique. Redéfinir l’espace urbain doit s’effectuer en considérant le développement économique et non pas à contre-courant de celui-ci. 

Ainsi, il s’agit de concilier l’ensemble de ces éléments pour permettre une meilleure conception de l’aménagement urbain. Par extension, l’urbanisme durable est l’invention de nouveaux modes de vie, de nouvelles façons d’habiter, de se déplacer, de consommer. Ce modèle répond en tout point aux critères de développement durable. Il est au cœur d’un projet étudié par l’association : les sources du Grémillon concourant à un écoquartier. Contactez-nous pour en apprendre plus.

Mobilités

On nomme mobilités urbaines l’ensemble des mobilités dans un périmètre urbain, qu’elles soient strictement « intra-muros » ou qu’elles soient entre les banlieues, le périurbain et les villes-centres.

Les tensions sont réelles entre, d’une part, la liberté des déplacements que seules les grandes villes et les métropoles semblent permettre et, d’autre part, les contraintes urbaines. Les grandes villes et les métropoles ont des problèmes de mobilité qui leur sont spécifiques : engorgements, saturations, conflits d’usage, conséquences de la périurbanisation, les navettes quotidienne domicile-travail, etc.

Parmi les réponses possibles, le transport en commun en site propre (TCSP) exige des infrastructures spécifiques (tramway, bus à haut niveau de service (BHNS)) et permet de transporter un plus grand nombre de voyageurs en soustrayant cette mobilité à l’encombrement des axes empruntés par les automobiles. Par ailleurs, le développement des modes doux, c’est-à-dire qui ne consomment pas d’autre énergie que celle de leurs usagers, est envisagé. Le développement de la pratique de la bicyclette dans de nombreuses villes, et des systèmes de vélos ou encore de trottinettes en libre-service, en sont des illustrations.

Transition écologique

La transition écologique est la concrétisation en action du développement durable. La transition s’impose du fait d’une part du changement climatique et d’autre part de la raréfaction des ressources. Son approche concerne directement la manière de construire la ville de demain. Un axe pour cette transition gagne à être enrichi par la participation des habitants, qui sont les plus à même de transmettre leurs difficultés au quotidien. Puisque l’adaptation au dérèglement climatique demande une connaissance approfondie du territoire (inventaire des îlots de chaleurs, indicateurs sur les déperditions thermiques des bâtiments, indicateurs sur les polluants, etc.) mais aussi des investissements importants, la coopération avec le droit commun, les experts et l’articulation avec les documents de planification est essentielle.